Effleurant le ciel
Tour Eiffel
Un géant en acier
Le cœur emporté
Par des veines de fer
Sa tête dans les nues
Sous un bleu ciel
Dansant à Paris
Ville des essences
D’eau de cologne
Palpable et parfumée
À ses pieds quelques prières
Telle une statue de l’odorat
Tout Paris son piédestal
Les aromates du vin
Au palais du royaume des plaisirs
Et des goûts indicibles
La douceur du fromage
Sur nos lèvres raffinées
Quelques pommes rouges arrachées
Dans une peinture de Cézanne
Des fleurs multicolores
Narguant l’œil infini
Empruntées à un tableau de Renoir
Déposées dans un vase turquoise
Edith Piaf, moineau des trottoirs
Gitane des rues musiciennes
La voix aux cordes ciselées
À l’oreille mes rêves anciens
Sous le tempo… D’un accordéoniste…
Et toi chérie dans cette nuit de Paris
Toujours à la fenêtre de mon esprit
Comme une illusion muette
Et souriante passant à l’Odéon
À Paris, quand le rêve fleure
Sur les esprits endormis
Cela n’a pas de prix
Et cette Dame mordorée
Sur un de ses ponts je la regardais
Moi celui qui n’a foulé ses pavés
S’écouler doucement dans toute sa sérénité
Et son silence éloquent et orgueilleux
Brûlait dans mon propre sang
La Seine à notre vue
Témoigne de bien des choses
Et des amours heureux ou perdus
En gardait une fragrance éthérée…
Et cette Demoiselle sans jupons
S ’écoulait sans un mot toute nue,
Mais avec pudeur et sourires
Sur les ailes du temps
Le temple taciturne de l’inconnu
Cya Jusuchin & Nizamettin Esen Haymanali
Nizamettin Esen HaymanalıKayıt Tarihi : 14.3.2009 23:16:00





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